L’hypnose est un phénomène naturel et spontané que nous utilisons quotidiennement sans nous en rendre compte. Surprenant non ? Pas tant que ça ; cet état hypnotique se produit, par exemple, lorsque nous conduisons notre voiture sur un trajet familier, que nous pensons à toute autre chose sans que cela ne gêne notre habilité à maîtriser notre véhicule et que nous arrivons à bon port en toute sérénité. Quand nous regardons un film, que les émotions des personnages nous entraînent dans nos pensées et nous transportent dans des univers imaginaires sans rapport avec le moment présent.
Cet état hypnotique survient, chez un adulte, environ 10 à 12 fois par jour. Inutile donc de lutter puisque c'est en nous, et, qui sait, ça pourrait nous être utile. Nous parlons d'état hypnotique ou d'état modifié de conscience.
Notre état de vigilance normal est celui qui nous permet de penser adéquatement et de bien fonctionner au quotidien. Il nous aide à capter une foule d'informations quant à l'environnement qui nous entoure, aux actes à poser, aux tâches à exécuter. En fait, l'état de vigilance normal porte simultanément notre attention sur de très nombreux éléments.
Parallèlement à cet état de vigilance, nous expérimentons aussi, quotidiennement, l'état de conscience modifié sans même nous en rendre compte. En effet, lorsque l'intensité des stimuli autour de nous diminue, notre cerveau connaît une carence d'informations. Il se met alors à en glaner dans les images de notre inconscient.
C'est ce qui arrive quand nous rêvassons à nos vacances, lors d'une conférence peu passionnante ou pendant un trajet en métro.
L'état modifié de conscience survient régulièrement quand nous nous concentrons sur :
Que se passe-t-il alors ? Peu à peu, nous oublions la réalité extérieure pour rentrer dans une réalité intérieure. C'est un peu comme si les stimulations autour de nous ne suffisaient plus à nous divertir. Nous allons donc chercher des idées au fond de nous (inconscient) pour occuper notre esprit.
Cet état modifié de conscience est aussi appelé "transe" (transport, passage d’un état à un autre).
Pour provoquer cet état, il faut faire une "induction", mécanisme par lequel se fait l'entrée dans un état modifié de conscience. C'est un peu comme un corridor à traverser avant d'atteindre la porte de l’inconscient.
Les différents niveaux de "transe"
En état de transe, les résultats (changements) obtenus peuvent être surprenants.
Pourquoi cela fonctionne-t-il si bien ? Malgré bon nombre de recherches, ceci demeure difficilement explicable sur le plan scientifique. Toutefois, au cours des deux dernières décennies, quelques travaux ont prouvé que l'état hypnotique modifie bel et bien le fonctionnement du cerveau et génère des changements réels.
Cet état est variable. En effet, tout comme il est possible d'être plus ou moins concentré ou de dormir plus ou moins profondément, il existe aussi différents niveaux de transe.
Transe légère :
Vous lisez un roman policier captivant. Vous êtes dans un état de grande réceptivité grâce à tous vos sens en éveil. Les images mentales fusent et vous commencez à vivre l'histoire que vous lisez. Vous êtes alors dans une transe légère. Vous vous sentez en pleine possession de vos moyens. Il s'agit d'un état favorable à l'émergence d'idées créatives.
À ce moment, les suggestions hypnotiques affirmatives sont très bien accueillies et deviennent de puissants outils de changement utilisés en Imaginalogie.
Transe moyenne :
Vous vous trouvez alors dans un état de dissociation. Votre dimension inconsciente cherche à reprendre le dessus par rapport à votre état de vigilance
habituel : votre dimension mentale, celle qui résonne, analyse et critique, tend à ralentir ses fonctions. Lors d'une transe moyenne, vous entendez tout mais vous ne réfléchissez plus.
Les suggestions hypnotiques sont alors prises littéralement afin d'induire les changements voulus. C'est le niveau de transe le plus propice aux techniques de la méthode JIA©.
Transe profonde :
Dans cet état, l'activité mentale consciente est quasi inexistante, le corps est mou et sans tonus. Ce type de transe est de plus en plus utilisée en chirurgie pour diminuer considérablement les doses d’anesthésiant.
Ce niveau de transe n'est pas utilisé dans la méthode JIA©.
L'autohypnose, c'est l'hypnose
L'autohypnose permet de se mettre soi-même en état de transe hypnotique et ainsi de profiter en toute quiétude des bienfaits de l'hypnose, et ce, à domicile et à volonté.
Hypnonech organise des formations* à l'autohypnose.
Une demi-journée suffit pour la formation de base ; l'accompagnement à la réussite est ensuite assuré téléphoniquement, sans contrepartie financière.
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*formation assurée : 1 à 4 participants maximum
Je m’appelle Paul Brunon et il y a plus de 35 ans, les aléas de la vie m'ont dirigé vers le développement personnel. Au milieu de toutes les informations recueillies sur ce chemin, j'ai découvert l’autohypnose que je pratique depuis.
Entre autre, l'autohypnose m'a permis et me permet toujours de cultiver ma Paix intérieure.
Après une carrière professionnelle bien remplie, et, une fois retraité, j’ai voulu approfondir mes connaissances sur l’hypnose proprement dite (première formation en 2017) ; puis, en 2018 et 2019 je me suis formé à la méthode JIA®, devenue depuis l'Imaginologie®, une formation en 2021 (gestion du poids), en 2023 formation en imaginologie® avec les cartes "Speech" et en 2024, toujours en imaginologie®, formation AEC (Amour de soi, Estime de soi et Confiance en soi) . Comme vous pouvez le voir, je suis toujours en contact avec Lou Ken (le concepteur de la méthode JIA et de l'Imaginologie®) et continue de m'informer des dernières nouveautés.
Faisant suite à une première expérience auprès de membres de la famille et des amis proches (expérience positive), je souhaite, depuis 2021, vous faire profiter des bénéfices que peuvent apporter l’hypnose ainsi que l'autohypnose, par la " méthode JIA® ou Imaginologie®".
Depuis tout ce temps, mon cheminement ne fait que confirmer que ma mission de vie est "aider les autres".
Je suis prêt à vous accompagner dans la démarche de mieux savoir qui nous sommes vraiment.
A bientôt.
Statut : auto-entrepreneur
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On peut retracer les origines lointaines de la pratique de l'hypnose chez les guérisseurs chamaniques sur les peintures rupestres préhistoriques.
Les Sumériens (-4000) ont décrit sur leurs tablettes des méthodes hypnotiques.
Il semblerait que certains bas-reliefs égyptiens décrivent des « passes » réalisées par un « magnétiseur ». L'énergie serait imagée par des croix ansées partant en direction du patient. Un papyrus trouvé par Georg Ebers contient la phrase « Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s'en aille ». D'autres papyrus (-3000) montrent des miroirs utilisés par des médecins probablement comme inducteur hypnotique pour réaliser des anesthésies ou analgésies.
Les Grecs anciens pratiquaient une médecine par les songes dans le sanctuaire d'Épidaure (culte d'Asclépios).
Jean François Billeter fait un rapprochement entre les textes de Tchouang-Tseu et la transe hypnotique.
Le médecin Avicenne au xie siècle est probablement le premier à expliciter le concept de suggestion et d'autosuggestion tandis que Paracelse au xvie siècle est un des premiers à mentionner les fluides et la continuité entre le corps et l'esprit.
Il est généralement admis que l'histoire de l'hypnose commence au xviiie siècle avec le médecin allemand Franz Anton Mesmer et le magnétisme animal, terme qu'il commence à utiliser à partir de 1773, à la suite d'une polémique avec le père jésuite Maximilian Hell à propos de l'utilisation thérapeutique de plaques aimantées inventées par ce dernier. Mesmer est le premier à avoir « l'ambition de donner une interprétation enfin rationnelle à des phénomènes que l'on peut décrire sous le terme général de « transe » et qui, tels quels, semblent désigner l'irrationnel ou la magie ». Il postule l'existence d'un fluide magnétique universel dont on peut faire une utilisation thérapeutique.
Lors de traitements collectifs autour de son célèbre « baquet » se manifestent des phénomènes contagieux de « crises magnétiques » au cours desquelles les femmes de la meilleure société perdent leur contrôle, éclatent d'un rire « hystérique », se pâment, sont prises de convulsions... Un témoin décrit une crise en détail : « La respiration était précipitée ; elle étendait les deux bras derrière le dos en les tordant fortement, et en penchant le corps en devant ; il y a eu un tremblement général de tout le corps ; le claquement de dents est devenu si bruyant qu'il pouvait être entendu du dehors ; elle s'est mordu la main, et assez fort pour que les dents soient restées marquées ».
Armand Marie Jacques de Chastenet de Puységur, marquis de Puységur, commence à pratiquer le magnétisme animal à partir de 1784 pour soigner les maux de ses vassaux dans son domaine de Buzancy dans le Soissonnais. C'est le 4 mai, alors qu'il tente de soulager par le magnétisme un jeune paysan, Victor Race, alors âgé de 24 ans, que Puységur constate, au lieu des convulsions de la crise mesmérienne qu'il attend, que Victor tombe dans un sommeil calme et profond. À son grand étonnement, Victor, bien qu'apparemment endormi, manifeste une activité mentale intense, s'exprime sans son patois et sur des sujets qui excèdent ses préoccupations habituelles.
Alors qu'il reproduit ces expériences les jours suivants, une autre chose étonne le marquis : lors de ses accès que Puységur qualifiera de « somnambulisme provoqué » ou « sommeil magnétique »5, Victor semble capter ses pensées et ses désirs sans qu'il ait besoin de les formuler. Par ailleurs, lorsqu'il est en transe, Victor aide Puységur à diagnostiquer les maux des autres malades et lui explique la conduite à tenir envers eux. On parlera de « lucidité magnétique » pour qualifier la clairvoyance des somnambules sur leur propre maladie, sur celle des autres et sur les remèdes qui leur conviennent.
En 1784, les deux commissions nommées par Louis XVI pour étudier la pratique du magnétisme animal concluent que l'imagination est la véritable cause des effets attribués au magnétisme et nient l'existence du fluide.
Parmi les successeurs de Mesmer, certains continuent à croire dans l'existence du fluide, tels Puységur ou Deleuze. D'autres, tels l'abbé Faria, le baron Henin de Cuvillers ou le médecin Alexandre Bertrand, rejettent la notion de fluide magnétique et se trouvent à l'origine des théories modernes de l'hypnose.
Comme l'a montré Bertrand Méheust, on peut considérer que l'hypnose est une redécouverte de la pratique des magnétiseurs par des médecins, épurée de certains phénomènes jugés occultes et en tant que tels inacceptables par l'académie.
Le premier à réutiliser les techniques du magnétisme animal tout en voulant se démarquer des magnétiseurs est le médecin écossais James Braid. Il commence à s'intéresser au magnétisme animal en 1841, lorsqu'il est le témoin, à Manchester, d'une démonstration du magnétiseur franco-suisse Charles Lafontaine. On attribue souvent et abusivement à Braid l'invention du terme hypnose dans son livre Neurypnologie, Traité du sommeil nerveux ou hypnotisme, qu'il publie en 1843. En réalité, le terme "hypnotisme" avait déjà été utilisé par le baron Etienne Félix d'Henin de Cuvillers en 1819. (Le mot hypnose apparaitra plus tard) Dans son livre, Braid essaie de se différencier des travaux des magnétiseurs « imaginationnistes » tels qu'Alexandre Bertrand et l'abbé Faria. Il remplace leur méthode d'induction visuelle par fixation de l'attention sur la main tendue du magnétiseur par la fixation de l'attention sur un objet brillant.
Braid définit l'hypnotisme comme un « état de sommeil nerveux »7 dans lequel il est facile de plonger une personne en utilisant l'induction par la fixation sur un objet brillant. Il utilise cette méthode, notamment pour obtenir l'anesthésie lors d'interventions chirurgicales. On rappellera que l’éther en anesthésie ne sera utilisé pour la première fois aux États-Unis qu'en 1842 et en France qu'en 1847. En 1847, il essaie de renommer l'hypnotisme « monoïdéisme », sans succès.
En France, les travaux de Braid sont traduits, notamment par Joseph-Pierre Durand de Gros, Alfred Velpeau, Eugène Azam et Paul Broca. Le médecin français Ambroise-Auguste Liébeault, qui s'intéresse depuis de nombreuses années au magnétisme, lit les publications de Velpeau et Azam et publie en 1866 Du sommeil et des états analogues considérés surtout du point de vue de l'action du moral sur le physique. Il y fait état de notions théoriques et pratiques largement proches de celles des magnétiseurs du courant imaginationniste tels l'abbé Jose Custodio da Faria, le médecin Alexandre Bertrand et le général François Joseph Noizet.
L'âge d'or de l'hypnotisme en France, de 1882 à 1892, est marqué par les polémiques entre l'École de la Salpêtrière de Jean-Martin Charcot et l'École de Nancy de Hippolyte Bernheim. Tandis que Charcot l'utilise dans une perspective expérimentale, notamment pour mieux comprendre les paralysies hystériques et les différencier de paralysies dues à des lésions organiques identifiables par la méthode anatomoclinique, Bernheim se concentre sur l'utilisation thérapeutique de l'hypnose, qu'il finit par réduire à la suggestion.
En 1876, le neurologue Jean-Martin Charcot est membre d'une commission nommée par Claude Bernard pour étudier les expériences de métallothérapie du médecin Victor Burq. En 1878, il commence à étudier l'hypnose sous l'influence de Charles Richet. En 1882, dans son livre Sur les divers états nerveux déterminés par l'hypnotisation chez les hystériques, il réhabilite l'hypnotisme comme sujet d'étude scientifique en la présentant comme un fait somatique pathologique propre à l'hystérie. Dans son livre, Charcot décrit les trois états du grand hypnotisme des malades hystériques qui seront immortalisés par les dessins de son collaborateur Paul Richer:
Pour Charcot, l'intérêt pour l'hypnose est inséparable de la méthode anatomoclinique, c'est-à-dire de l'identification des altérations anatomiques susceptibles d'expliquer les maladies nerveuses organiques. Il a recours à l'hypnose dans une perspective expérimentale pour démontrer que les paralysies hystériques ne sont pas déterminées par une lésion organique mais par ce qu'il appelle une « lésion dynamique fonctionnelle » qu'il est possible de recréer sous hypnose. Charcot n'utilise en revanche pas l'hypnose dans un cadre thérapeutique, pour tenter de « défaire » des symptômes qu'il avait d'abord provoqués de manière artificielle.
Dans les leçons 18 à 22 des Leçons sur les maladies du système nerveux, portant sur sept cas d'hystérie masculine, Charcot déclare que les symptômes hystériques sont dus à un « choc » traumatique provoquant une dissociation de la conscience et dont le souvenir, du fait même, reste inconscient ou subconscient. Il pose là les bases de la théorie « traumatico-dissociative » des névroses qui sera développée par Pierre Janet, Josef Breuer et Sigmund Freud. Ces derniers, entre 1888 et 1889, entreprennent de « retrouver » sous hypnose les souvenirs traumatiques de leurs patients.
Parmi les collaborateurs de Charcot considérés comme les membres de l'École de la Salpêtrière, on compte notamment Joseph Babinski, Paul Richer, Alfred Binet, Charles Féré, Georges Gilles de La Tourette et Alphonse Dumontpallier.
Hippolyte Bernheim, commence à s'intéresser à l'hypnose à la suite de sa rencontre avec le médecin Liébeault en 1882. Il reconnaît ses méthodes et commence à les introduire dans son service d'hôpital universitaire. En 1883, Bernheim effectue des expériences sur les suggestions criminelles avec le juriste Jules Liégeois et le médecin Henri Beaunis. Ces quatre hommes sont les fondateurs de l'École de Nancy.
Bernheim définit l'hypnose comme un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques. En cela, il s'oppose à la définition de Charcot qui voit en l'hypnose un état pathologique propre aux hystériques. En 1884, Bernheim définit la « suggestion » comme « l'influence provoquée par une idée suggérée et acceptée par le cerveau »8, puis en 1886 comme « une idée conçue par l'opérateur, saisie par l'hypnotisé et acceptée par son cerveau »9. En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité. Il déclare « la suggestion est née de l'ancien hypnotisme comme la chimie est née de l'alchimie ». Il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ». En 1907 il propose le concept d'« idéodynamisme », selon lequel « toute idée suggérée tend à se faire acte »10. Pour lui, « il n'y a pas d'hypnotisme, il n'y a que de la suggestibilité ».
Pour l'École de la Salpêtrière, « un individu hypnotisable est souvent un hystérique, soit actuel, soit en puissance, et toujours un névropathe, c'est-à-dire un sujet à antécédents nerveux héréditaires susceptibles d'être développés fréquemment dans le sens de l'hystérie par les manœuvres de l'hypnotisation »11.
Charcot prétend décrire des « stigmates » fixes et non simulés chez les hystériques, en utilisant une hypnose elle-même conçue comme un « état » spécifique et objectivable. À quoi Bernheim rétorque qu'on peut tout aussi bien, si on le désire, provoquer artificiellement ces manifestations chez des sujets non hystériques, ou bien encore provoquer chez les hystériques des manifestations tout à fait différentes. Bernheim montre également que l'amnésie post-hypnotique peut être facilement levée.
Les partisans de Charcot, de leur côté, soulignent que Bernheim, en expliquant l'hypnose par la suggestion, n'a en fait rien expliqué des causes du phénomène hypnotique.
Parmi les grands praticiens de cette période, qui seront à la fois influencés par les travaux de Charcot et par ceux de Bernheim, on compte notamment le Français Pierre Janet, le Belge Joseph Delbœuf, les Suisses Auguste Forel et Eugen Bleuler, les Allemands Albert Moll, Leopold Löwenfeld et Albert von Schrenck-Notzing, l'Autrichien Richard von Krafft-Ebing, le Russe Vladimir Bechterew, les Américains James Baldwin, Boris Sidis et Morton Prince, le Suédois Otto Wetterstrand et le Hollandais Frederik van Eeden
Sigmund Freud a été durablement impressionné, étant jeune, par le magnétiseur public danois Carl Hansen12.
En 1885, Freud bénéficie d'une bourse de voyage de la faculté de médecine de Vienne et passe quatre mois à la Salpêtrière avec Charcot. En 1886, s'inspirant des travaux de son maître parisien, il donne une conférence à Vienne sur l'hystérie masculine et, en 1887, il devient lui-même praticien de l'hypnose. En 1889, Freud se rend à Nancy avec sa patiente Anna von Lieben (de) pour rencontrer Liébeault et Bernheim, dont il a traduit en allemand le livre De la suggestion & de ses applications à la thérapeutique.
Cette même année, il décide d'appliquer la méthode de Pierre Janet qui est parvenu à guérir des malades de leurs symptômes en retrouvant et désuggérant sous hypnose divers souvenirs traumatiques de leur enfance. Freud passe ensuite à la méthode cathartique de Josef Breuer, utilisant l'hypnose pour faire revivre affectivement à ses patients des événements traumatiques oubliés.
À l'automne 1892, Freud délaisse progressivement l'hypnose proprement dite au profit de la « concentration » à l'état de veille et surtout de la « Druckprozedur » consistant à presser sur le front des patients et à leur demander d'évoquer une idée ou une image. Cette technique, que Freud avait hérité de Hippolyte Bernheim restait une technique de type hypnotique qui avait notamment été utilisée par le magnétiseur danois Carl Hansen.
Abandonnant l'hypnose en 1895, Freud trouve une limite dans son application du fait de la variabilité de la suggestibilité des patients. À la suite de Charcot, il considère que le modèle des patients susceptibles d'être influencés devrait être les hystériques mais que, même pour ces personnes, la technique de suggestion et/ou l'hypnose ne fonctionne pas suffisamment pour fonder un traitement. L'hypnose étant une manipulation du sujet, qui au sortir de l'hypnose ne peut entendre ce qu'il a dit pendant, du fait qu'il se trouve à nouveau confronté à ses résistances, elle est inconciliable avec l'orientation que prendra la psychanalyse par la suite : la parole et la libre association qui permettent au sujet d'avoir une part active dans la pratique et de se confronter à ses blocages.
En 1917, lors de la dix-neuvième conférence d'introduction à la psychanalyse, il déclare: « je suis en droit de dire que la psychanalyse proprement dite ne date que du jour où l'on a renoncé à avoir recours à l'hypnose ».
En dépit de l'interdit freudien, de nombreux psychanalystes ont continué à s'intéresser à l'hypnose et à la pratiquer. Parmi ces derniers, on peut mentionner en particulier Sandor Ferenczi.
Plusieurs éminents psychanalystes ont contribué à une résurgence de l'hypnose au xxe siècle. On compte notamment parmi eux Lawrence Kubie, Léon Chertok ou François Roustang. Les rapports entre hypnose et psychanalyse ont également été étudiés par des philosophes tels Isabelle Stengers, Michel Henry et Mikkel Borch-Jacobsen.
Le père allemand de la psychologie scientifique, Wilhelm Wundt s'est employé à condamner la pratique de l'hypnose dans Hypnotisme et suggestion, publié en 1892, en déclarant que selon lui « hypnotisme et occultisme sont étroitement liés ». Dans ce livre, il déclare également que « les suites fâcheuses que laisse après elle l'habitude de l'hypnose [...] se manifestent dans l'amoindrissement de la résistance nerveuse et morale ». Comme Bernheim, Wundt ramène l'hypnose à la suggestion, qui est, selon lui, « la cause principale, sinon unique, des états hypnotiques ».
Une forme moderne de l'hypnose est issue des travaux de Milton Erickson (1901-1980), psychiatre américain, qui a passé une partie de sa vie à étudier l'hypnose et son utilisation en psychothérapie.
Selon ses partisans, ses découvertes ont révolutionné la vision moderne de l'hypnose qui est très éloignée de ce que l'on croyait au début du xxe siècle. L'hypnose ericksonienne réhabilite après tant d'autres (Léon Chertok, Alfonso Caycedo, François Roustang, etc.) l'hypnose abandonnée par Freud. Comme les formes traditionnelles de l'hypnose, quoique avec des difficultés méthodologiques particulières, elle permet des recherches scientifiques, notamment avec l'aide des récentes évolutions en imagerie médicale (IRMf et PetScan), qui a pu montrer que l'hypnose est bien un état spécifique13.
Dans les années 1980 de nouvelles pratiques thérapeutiques utilisant l'hypnose voient le jour, dont la « Nouvelle Hypnose » (terme inventé par le sexothérapeute Daniel Araoz en 1979), la Programmation neuro-linguistique (PNL) et les thérapies brèves, inspirées en partie des travaux de Milton Erickson. Ainsi, chaque école tend à particulariser puis déployer tel aspect de la pratique complexe d'Erickson1. Selon les partisans de la PNL, par exemple, l'accès facilité à l'inconscient permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'esprit et ouvre des perspectives thérapeutiques nouvelles. L'hypnose éricksonnienne connait un développement de plus en plus important en France. Et ce n'est peut-être pas un hasard si c'est dans ce pays même (après avoir été travaillée par Mesmer, Puységur, Charcot, etc.) qu'elle retrouve un élan et une créativité féconde (cf François Roustang), à la fois ouverte aux innovations (PNL, thérapie brève, TCC, etc.) et refusant les réductions théoriques ou techniques. En cela, elle reste fidèle à la position d'Erickson qui refusait de faire de la théorie.
Depuis plusieurs années de nombreuses écoles en France proposent des formations à l'hypnose thérapeutique ou médicale, notamment différents instituts Milton Erickson. Des psychologues, des médecins, des psychothérapeutes se forment à l'hypnose qui fait ainsi petit à petit son entrée dans les hôpitaux, comme au centre hospitalier de Seclin ou à l'hôpital d'instruction des armées Percy (Clamart). Au CHU de Liège (Belgique), l'hypnose est utilisée pour faire des opérations de chirurgie sans recours à une anesthésie générale. Cependant, cette pratique, comme d'autres techniques thérapeutiques, n'est encadrée d'aucune législation. Aussi il est important de se renseigner sur les compétences professionnelles du thérapeute qui la propose (lieu et durée de formation notamment).
Source Wikipédia
La méthode JIA®, ou Imaginologie®, est une méthode de développement et de croissance personnels qui s'inspire des plus récentes découvertes en psychologie, physique quantique et neurosciences.
Le niveau de transe requis dans la méthode JIA® est un niveau de transe moyenne, voire faible, ce qui implique qu’il n’y a pas de perte de contrôle.
Pour profiter au maximum de la méthode JIA®, il est impératif de définir avec soin son objectif* ou Rêve Réalisé®.
La méthode JIA® prend ses sources dans les différents courants d’hypnose, de visualisation créatrice et de PNL (programmation neurolinguistique) et fait appel à l'état modifié de conscience.
L'état modifié de conscience (EMC) est utilisé depuis la nuit des temps (plus de 10 000 ans) ; il assemble un certain nombre d'expériences au cours desquelles la personne vit un autre rapport au monde, à elle-même et à son corps.
La science contemporaine et les traditions ancestrales, utilisées en symbiose et en harmonie, nous offrent des solutions extraordinaires de transformation et de réalisation de soi et permettent de reprendre notre pouvoir sur notre vie et notre santé.
La méthode JIA® s’inspire de métaphores et de techniques de confusion et de saturation mentale utilisée par le docteur Erickson, qui amenait ces sujets à l'état de conscience modifié, de manière détournée, notamment par des suggestions cachées et du saupoudrage. Les subtilités du langage étaient utilisées pour permettre à l'inconscient de choisir les solutions à ses problèmes en faisant appel à sa créativité.
La méthode JIA® s’appuie sur les concepts d'inconscient collectif et d'archétype développés par le docteur Carl Gustav Jung, ainsi que les techniques de transformation et de visualisation de Martin Brown.
La méthode JIA® a modélisé les ancrages et mouvements oculaires, chers au docteur Bandler, ainsi que ses méthodes qui font participer activement la personne accompagnée. Cette approche amène la personne accomlpagnée à faire des choix, à décrire ce qu'elle ressent, à imaginer divers scénari et à répondre réellement à des questions, sans être influencée ou dirigée. Le rôle de la personne guidée cesse donc d'être passif et se place au centre de la guidance. La PNL nous a également enseigné l'importance de la communication VAKOG (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif) et l'efficacité de la synchronisation.
La méthode JIA® s'inspire largement des techniques de visualisation créatrice de Shakti Gawain.
Les neurosciences, la physique quantique et les travaux de Lucile et Jean-Pierre Garnier Mallet ont permis de revisiter les techniques de régression et de futurisation et de développer les concepts de "moi actuel" et de "moi futur" dans une même visualisation.
Enfin, la méthode JIA® s'inspire également des rituels chamaniques ancestraux qui apportent la magie et la spiritualité nécessaires à toute bonne visualisation.
La méthode JIA® permet à la personne qui le désire de transformer sa réalité vers un devenir en adéquation avec ses aspirations profondes.
JIA® est l’acronyme de Jeu d'Imaginaire Augmenté (et même de Joie d'Imaginer Autrement), qui a des implications directes dans la vie "réelle", matérielle et sociale.
Le jeu est l'essence même de la créativité, et, par conséquent, source de transformation et d'évolution. C’est pourquoi, le jeu est majoritairement utilisé dans le système éducatif.
Le jeu institue un espace de liberté au sein d'une légalité particulière, définie par la règle du jeu.
Sans règles de jeu, le jeu n’existerait pas.
Ainsi, instaurer des règles, c'est mettre un cadre qui sécurise ceux qui jouent. Nous nous souvenons, qu’enfant, nous avons pu crier "c'est pas du jeu"……..frustré parce qu'une règle avait été changée sans que nous en ayons été avertis.
La méthode JIA® définit ces règles très clairement pour un jeu de transformation efficace.
Même si la méthode JIA® fait appel à l’EMC et, par conséquent, à une certaine dissociation, l'état de conscience ordinaire n'est jamais bien loin. Comme le soulignait le psychologue Jean Piaget, il est très fréquent que le jeu soit une reprise symbolique de ce qui se passe dans la réalité. La capacité à s'investir dans le "comme si…" du jeu va de pair avec une capacité de distinguer le réel du métaphorique. Pour que le jeu existe, il faut qu'il reste un certain écart entre réalité et fiction. Un peu comme dans le jeu théâtral, le joueur qui est acteur place une partie de lui-même dans le jeu tout en gardant un regard critique sur la réalité de son incarnation.
L'imaginaire est la capacité d'un individu ou d'un groupe à se représenter le monde à l'aide d'un réseau d'associations d'images qui lui donnent un sens.
Sur le plan individuel, l'imaginaire témoigne de la subjectivité de la personne. Les images qui traversent l'esprit appartiennent à l'histoire personnelle de chacun.
Notre monde imaginaire est fait d'images issues de nos expériences, souvent reconstruites pour nous faire évoluer.
Augmenté est ce qui devient plus grand, plus important.
Selon Wikipédia, la réalité augmentée est la superposition de la réalité et d'éléments (sons, images 2D, 3D, vidéo, etc…) calculés par un système informatique en temps réel. Elle désigne souvent les différentes méthodes qui permettent d'incruster, de façon réaliste, des objets virtuels dans une séquence d'images. Elle s'applique aussi bien à la perception visuelle (superposition d'images virtuelles aux images réelles) qu’aux perceptions proprioceptives, comme les perceptions tactiles ou auditives.
De la même manière, l'imaginaire augmenté permet, par l'état modifié de conscience, de décupler les facultés d'imagination en y incrustant des symboles et archétypes au travers des métaphores et des odyssées initiatrices du changement et de la transformation.
La méthode JIA® fait appel à une palette d'outils puissants et de techniques variées, simples et faciles à utiliser, dans l'esprit du jeu et de l'inventivité. Votre imaginaire et votre créativité seront des alliés au service de la réalisation de vos objectifs.
La méthode JIA® est novatrice et ludique pour apporter des résultats exceptionnels, des transformations profondes et pérennes.
La Méthode JIA® fait appel à la faculté naturelle des personnes à pouvoir imaginer et ne se substitut ni ne s’apparente, en aucun cas, à un traitement médical ou chirurgical.
Les Personnes que j'éclaire rencontrent facilement leur jeune Moi (introspection).
La profondeur de l'introspection est toujours parfaitement adaptée à la situation et à la personne guidée en JIA®.
Les introspections se passent dans la joie et la bonne humeur.
Les éléments extérieurs viennent bonifier la qualité de l'introspection.
J'ouvre les possibilités et respecte les choix des personnes que j'éclaire.
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Je remonte d'introspection rapidement, en étant parfaitement focalisé et orienté.
Les transformations se font rapidement, efficacement et durablement.
Tout cela se fait pour mon plus grand bien, celui de tous et mieux encore.
L’hypnose est une discipline, non officiellement reconnue, susceptible de participer activement au Bien-Être de l’Être humain.
Une séance d’hypnose ne remplace pas une consultation chez le médecin, ni ne se substitue, en aucun cas, à un programme de soins de santé.
Cette pratique, non conventionnelle et non médicale, s’inscrit dans un cadre de bien-être naturel.
Elle se caractérise par une relation d’aide et d’accompagnement de la personne.
Le praticien en hypnose ne réalise pas de diagnostic, et, en aucun cas, ne modifie le traitement médical ou psychologique des personnes qu’il éclaire.
Il n’y a pas d’acte médical ni de prescription médicamenteuse.
Le praticien en hypnose s’engage à respecter tout traitement médical éventuellement en cours, ne pas le modifier ou l’interrompre, et, en cas de problème de santé constaté ou supposé, il s’engage à inciter les personnes concernées à consulter un professionnel de la santé.
Le praticien en hypnose a une obligation de moyens et non de résultats, il ne peut garantir ni de résultat, ni d’amélioration spécifique.
Le praticien en hypnose s’interdit toute action visant à inciter des personnes à recourir à ses services, notamment en leur laissant entendre qu’ils sont malades ou susceptibles de le devenir.
Le postulat de départ est " la personne qui vient consulter n'est pas malade, elle a juste une inhibition à accéder à ses ressources"
L’identité d’une personne et les informations échangées pendant une séance feront l’objet de la plus grande confidentialité, un absolu devoir de réserve sera observé vis à vis des tiers.
Les séances sont pratiquées avec le plus grand respect de la dignité, des attentes et des valeurs de la personne en demande.
Le praticien en hypnose ne se revendique ni d’une religion particulière, ni d’une secte.
La personne en demande reste libre de ses croyances et de ses convictions.
Ré-harmoniser le Corps avec l'Esprit
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J'accueille adolescents mais aussi adultes ou seniors durant des consultations en cabinet mais aussi à distance ou en entreprise.
*la première séance s’effectue toujours en présentiel et dure de1H30 à 2h.
Chèques ou espèces (cartes bancaires non acceptées)
Les séances en visioconférence sont payables :